5773, Bannantyne,
Verdun, Montréal
H4H 1H2
Pour restaurer une dent antérieure dont la surface atteinte est minime, le dentiste opte aisément pour le composite comme matériau de restauration.
À l’instar d’un grand nombre de produits de consommation, le composite est un polymère de particules plastiques. Ce matériau de restauration dentaire se retrouve sous différentes formes et formats :
Le plombage blanc est un composite de monomère résineux de type UDMA (uréthane diméthacrylate) entourant des charges minérales (quartz, verre, silice, pyrogène). Il s’agit d’un composite (plastique) qui remplit la cavité (trou) et durcit à l’aide de lumière bleue.
Les réactions des deux matériaux de restauration, l’amalgame et le composite, sont totalement opposées. En effet, l’amalgame prendra de l’expansion en durcissant tandis que le composite aura tendance à se rétracter. Il faut donc songer au risque d’infiltration de la carie par les mini-fissures que peuvent entraîner le rétrécissement du composite une fois durci. Pour cette raison, il est nécessaire de maintenir une hygiène irréprochable au niveau des molaires restaurées avec du composite.
Puisque ce matériau réagit immédiatement à la lumière pour atteindre le niveau de durcissement souhaité, une dent fraîchement restaurée de composite est aussitôt prête à reprendre ses fonctions. Par contre, dans le cas d’une restauration d’amalgame, il est préférable de laisser quelques heures de repos afin d’atteindre le durcissement visé.
Il faut prendre en considération la résistance du composite puisque son usure se produit plus rapidement et facilement que celle de l’amalgame. Pour les grandes surfaces de restauration ou celles soumises à de fortes pressions, le composite présente donc moins de résistance que l’amalgame. Par contre, il existe différentes générations de composites et les plus récents présentent une meilleure résistance. Le composite se positionne dorénavant comme un matériau de restauration ayant un avenir prometteur et il sera probablement le seul offert dans les années à venir.
La facturation d’un traitement de restauration se fait par dent et aussi par surface distincte. La Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) ne couvre aucunement les restaurations en composite sur les dents postérieures. Elle couvre seulement les restaurations des dents antérieures (toutes surfaces) et des prémolaires (surfaces visibles dans un sourire). Cependant, pour un enfant (qui se trouve sous couverture de la RAMQ jusqu’au jour de ses 10 ans), les soins non couverts par la RAMQ peuvent être soumis à l’assurance familiale si une telle couverture est en vigueur.
Quand votre dentiste facture la RAMQ ou votre assureur, il doit déclarer le matériau réel qui a été utilisé pour la restauration. L’intervention qui a été réalisée, l’information inscrite à votre dossier et ce qui est soumis à votre assureur doivent correspondre en tout point. Idéalement, il est bien de demander une estimation des coûts avant le traitement. Votre équipe dentaire pourra aussi estimer le remboursement provenant de votre assurance.
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